Infini annonce l'arrêt du service de chiffrement par cartes, l'activité U Card fait face à de nombreux défis
Récemment, le fournisseur de services de paiement en cryptomonnaie Infini a soudainement annoncé l'arrêt de son activité de cartes en cryptomonnaie, suscitant de larges discussions dans le secteur. Le co-fondateur d'Infini a expliqué que, en raison des coûts de conformité élevés, des marges bénéficiaires minimes et d'une pression opérationnelle énorme, la société a décidé de ne plus continuer à offrir des services de cartes en cryptomonnaie destinés aux utilisateurs individuels.
Les services de cartes de chiffrement ont toujours été considérés comme un pont important reliant les cryptomonnaies et le système financier traditionnel. Cependant, ce domaine fait face à de nombreux défis. Tout d'abord, le coût de conformité est extrêmement élevé. Une enquête déclenchée par un signalement interne peut entraîner des amendes énormes, dépassant même le coût d'obtention d'une licence. Ensuite, les cas d'abus de cartes de chiffrement par des groupes de fraude téléphonique sont fréquents, et les plateformes doivent directement assumer les risques du côté des petits investisseurs, tout en manquant de sources de revenus stables comme celles des échanges.
Ce qui complique encore plus les choses, c'est que les organisations de cartes et les banques en amont ont souvent tendance à transférer toutes les amendes liées aux lacunes de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d'argent aux émetteurs de cartes. Dans le meilleur des cas, cela se traduit par une déduction de l'intégralité de la garantie, et dans le pire, cela peut conduire à la révocation de la licence. Même l'achat d'une banque ne peut pas résoudre fondamentalement ce problème, car les organisations de cartes peuvent directement annuler la qualification Visa ou Mastercard des institutions jugées insatisfaisantes.
Du point de vue de l'utilisateur, le coût réel d'utilisation des cartes de chiffrement est bien supérieur aux frais de transaction de 1-2% annoncés. En tenant compte des frais d'activation, des pertes de change et des frictions de recharge, le taux réel moyen dans l'industrie peut atteindre 3-5%. En revanche, les géants des cartes de crédit traditionnelles ont un avantage évident en termes de frais pour les transactions de grande envergure, ce qui rend les cartes de chiffrement non compétitives dans les scénarios de petits paiements.
Malgré cela, le secteur des cartes de chiffrement attire toujours de nombreux investissements. En mars de cette année, RedotPay a terminé un financement de série A de 40 millions de dollars dirigé par Lightspeed. Parallèlement, l'échange bien connu Coinbase a annoncé un partenariat avec American Express pour lancer la carte de crédit "Coinbase One Card", et a collaboré avec Shopify et Stripe pour étendre la portée des paiements en USDC.
Cependant, le risque de conformité reste le plus grand obstacle auquel les cartes de chiffrement sont confrontées. Dans certains pays où le contrôle des changes est strict, l'utilisation de cartes de chiffrement peut enfreindre les réglementations sur la gestion des changes. De plus, la situation juridique des cryptomonnaies n'est pas encore clairement définie dans certains pays, et leur utilisation est même complètement interdite, ce qui entraîne des risques juridiques liés à l'utilisation des cartes de chiffrement.
Il convient de noter que, bien que certains utilisateurs souhaitent réaliser des économies fiscales grâce aux cartes de chiffrement, cette pratique n'est en réalité pas faisable. La plupart des cartes de chiffrement dépendent encore des réseaux de paiement internationaux, qui enregistrent en détail chaque donnée de transaction. Les autorités fiscales peuvent suivre les flux de fonds grâce à ces enregistrements. Pour les transactions transfrontalières, les autorités fiscales peuvent également utiliser des systèmes de surveillance des changes et des échanges d'informations bancaires pour suivre les flux de fonds.
Dans l'ensemble, bien que le secteur des cartes de chiffrement ait un potentiel énorme, les défis auxquels il est confronté ne doivent pas être négligés. À l'avenir, la manière de trouver un équilibre entre la conformité, la gestion des risques et l'expérience utilisateur sera un facteur clé déterminant les perspectives de développement de ce domaine.
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Infini met fin au service de chiffrement des cartes et révèle les défis et les risques de l'industrie des cartes U.
Infini annonce l'arrêt du service de chiffrement par cartes, l'activité U Card fait face à de nombreux défis
Récemment, le fournisseur de services de paiement en cryptomonnaie Infini a soudainement annoncé l'arrêt de son activité de cartes en cryptomonnaie, suscitant de larges discussions dans le secteur. Le co-fondateur d'Infini a expliqué que, en raison des coûts de conformité élevés, des marges bénéficiaires minimes et d'une pression opérationnelle énorme, la société a décidé de ne plus continuer à offrir des services de cartes en cryptomonnaie destinés aux utilisateurs individuels.
Les services de cartes de chiffrement ont toujours été considérés comme un pont important reliant les cryptomonnaies et le système financier traditionnel. Cependant, ce domaine fait face à de nombreux défis. Tout d'abord, le coût de conformité est extrêmement élevé. Une enquête déclenchée par un signalement interne peut entraîner des amendes énormes, dépassant même le coût d'obtention d'une licence. Ensuite, les cas d'abus de cartes de chiffrement par des groupes de fraude téléphonique sont fréquents, et les plateformes doivent directement assumer les risques du côté des petits investisseurs, tout en manquant de sources de revenus stables comme celles des échanges.
Ce qui complique encore plus les choses, c'est que les organisations de cartes et les banques en amont ont souvent tendance à transférer toutes les amendes liées aux lacunes de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d'argent aux émetteurs de cartes. Dans le meilleur des cas, cela se traduit par une déduction de l'intégralité de la garantie, et dans le pire, cela peut conduire à la révocation de la licence. Même l'achat d'une banque ne peut pas résoudre fondamentalement ce problème, car les organisations de cartes peuvent directement annuler la qualification Visa ou Mastercard des institutions jugées insatisfaisantes.
Du point de vue de l'utilisateur, le coût réel d'utilisation des cartes de chiffrement est bien supérieur aux frais de transaction de 1-2% annoncés. En tenant compte des frais d'activation, des pertes de change et des frictions de recharge, le taux réel moyen dans l'industrie peut atteindre 3-5%. En revanche, les géants des cartes de crédit traditionnelles ont un avantage évident en termes de frais pour les transactions de grande envergure, ce qui rend les cartes de chiffrement non compétitives dans les scénarios de petits paiements.
Malgré cela, le secteur des cartes de chiffrement attire toujours de nombreux investissements. En mars de cette année, RedotPay a terminé un financement de série A de 40 millions de dollars dirigé par Lightspeed. Parallèlement, l'échange bien connu Coinbase a annoncé un partenariat avec American Express pour lancer la carte de crédit "Coinbase One Card", et a collaboré avec Shopify et Stripe pour étendre la portée des paiements en USDC.
Cependant, le risque de conformité reste le plus grand obstacle auquel les cartes de chiffrement sont confrontées. Dans certains pays où le contrôle des changes est strict, l'utilisation de cartes de chiffrement peut enfreindre les réglementations sur la gestion des changes. De plus, la situation juridique des cryptomonnaies n'est pas encore clairement définie dans certains pays, et leur utilisation est même complètement interdite, ce qui entraîne des risques juridiques liés à l'utilisation des cartes de chiffrement.
Il convient de noter que, bien que certains utilisateurs souhaitent réaliser des économies fiscales grâce aux cartes de chiffrement, cette pratique n'est en réalité pas faisable. La plupart des cartes de chiffrement dépendent encore des réseaux de paiement internationaux, qui enregistrent en détail chaque donnée de transaction. Les autorités fiscales peuvent suivre les flux de fonds grâce à ces enregistrements. Pour les transactions transfrontalières, les autorités fiscales peuvent également utiliser des systèmes de surveillance des changes et des échanges d'informations bancaires pour suivre les flux de fonds.
Dans l'ensemble, bien que le secteur des cartes de chiffrement ait un potentiel énorme, les défis auxquels il est confronté ne doivent pas être négligés. À l'avenir, la manière de trouver un équilibre entre la conformité, la gestion des risques et l'expérience utilisateur sera un facteur clé déterminant les perspectives de développement de ce domaine.